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Le 24-09-2014 à 15:09

Béatrice Epaye : la transition en Centrafrique a piétiné, maintenant la relance

Par Andrea Paracchini

Ancienne députée indépendante de l’Assemblée centrafricaine, Béatrice Epaye siège aujourd’hui au Conseil national de transition de la République Centrafricaine. En 2013, elle a été entendue, ainsi que d’autres représentants de la société civile, en marge de l’assemblée générale de l’Onu, pour alerter sur la situation dans son pays. Un an plus tard, elle témoigne, donnant le point de vue de la société civile.

Rappel des faits. En mars 2013, la rébellion Seleka (« Alliance » en langue sango), une coalition de différents groupes armés, renverse le gouvernement centrafricain du président François Bozizé. Le chef de la Seleka, Michel Djotodia, s’autoproclame président de la République de Centrafrique (RCA), ce qui plonge le pays dans une grave crise. Majoritaires dans le pays, les chrétiens subissent en particulier les exactions des Seleka qui n’épargnent pas pour autant les musulmans. Pour s’en défendre, des milices anti-balaka se sont constituées, soutenues principalement par la population catholique.

Pour empêcher un « nettoyage ethnique » et rétablir la paix, plusieurs opérations militaires internationales sont menées. En juillet 2013, l’Union africaine lance une opération de désarmement des ex-combattants de la Seleka confiée à la Force multinationale en Afrique centrale (Fomac), un contingent de 3 600 hommes. Le 5 décembre 2013, l’Onu autorise le déploiement de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA) pour une période de douze mois. Le même jour, débute l’opération  militaire française Sangaris. Avec la résolution 2149 du 10 avril 2014, le Conseil de sécurité des Nations unies lance la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca)

En janvier, le Conseil national de transition désigne le successeur de Michel Djotodia, poussé à démissionner : c’est Catherine Samba-Panza qui est élue à la tête du pays. Les prochaines élections démocratiques se tiendront fin 2015.

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